lundi 11 avril 2016

Attente(s), a priori et appréhensions


La date tant attendue arrive à grands pas, plus qu'un mois avant de quitter le confort de notre vie de banlieusards en sabbatique. Pour ma part, je ne sens pas trop de nervosité même si mes bagages sont prêts depuis au moins un mois, minimum! Le seul problème avec ce fait: une valise ouverte, c'est comme un puits sans fond, je passe mon temps à y rajouter ces innombrables petits cossins tellement indispensables.

Dans une de mes vies antérieures de déménageur, on appelait les grosses boîtes pleines de livres ou autres gugus aussi lourds des 'boîtes de femmes', parce qu'elles avaient été remplies par terre et n'avaient pas bougé jusqu'à ce que nous arrivions pour le grand jour. Ben, mettons que je suis en train de faire la même chose avec le sac de linge énorme qui va orner l'arrière de mon vélo pour les 6 prochains mois...cordonnier mal chaussé ou mémoire de québécois?


Donc pas trop de nervosité, disais-je, probablement parce que je me suis mis dans la tête de découper ce périple en plusieurs étapes. La première: un voyage de cyclotourisme dans le sud de la France avec départ de Marseille (pas de quoi stresser là, n'est-ce pas?). Ensuite, on verra, on en est même pas si sûrs nous-mêmes, à part un arrêt à Nantes et un traversier pour l'Irlande le 17 juin. En plus, ils annoncent le plus bel été 😎 depuis 100 ans en Europe, maudit qu'on est chanceux, hein? (In your dreams, petit pédaleux-voyageur-amateur!)

Sérieusement, notre plus gros stress, encore plus que notre forme ou la température, ce sont ces petites bestioles appelées midges qui viendront pimenter notre aventure, en Camargue, en Irlande et surtout en Écosse, où nous nous trouverons en plein dans leur peak saisonnier, quelle joie! Un petit défi de plus lors de nos soirées de camping, plus ou moins sauvages, selon le taux de 'vampires' dans l'air ambiant...Mais comme disait un illustre premier ministre: "Nous sommes prêts!" L'armure est à bord, des pieds à la tête...just wait to see that! 

Côté équipement, on ne peut pas faire plus! Les vélos sont comme des neufs avec leurs chaînes rutilantes et leurs nouveaux pneus légèrement plus larges pour pouvoir profiter de certains chemins de traverse que même M. Google ne connaîtra pas...

J'espère que nos infos sont fiables et que la France est aussi plate que sur les cartes (🤔 pas sûr!) parce qu'avec le poids que nous allons mettre sur nos montures, ça va nous donner une chance de rouler sans (ah ouin?) côtes, au moins pour...5-6 kilomètres certain! Et avec le Mistral dans le dos, on va tout simplement survoler les belles routes françaises, yahoooooo!! C'est bien ça que j'ai lu dans ton blog, hein Carl? ...le Mistral tailwind...à moins qu'il ait écrit headwind...baaah, c'est pas grave, on est top shape, anyway! Du moins, c'est ce qu'on doit se dire pour penser parcourir d'aussi longues distances à la force de nos mollets.

Pour le reste, on a assez lu de blogues (voir la liste à droite pour les plus inspirants!) pour savoir qu'il ne faut pas trop essayer de prévoir ce qui nous attend sur un aussi long parcours: des imprévus, des rencontres, des détours, des journées 'sans', d'autres absolument parfaites, et c'est ce qu'on espère. Tout sauf la routine des dernières années, même décennies! Peut-être qu'on idéalise ce qui nous attend, mais l'étincelle dans les yeux de certains grands aventuriers (😉 Lysanne & Louis-Philippe) que nous avons eu la chance de rencontrer nous conforte dans notre choix de vivre enfin une telle aventure, avec ses bas mais surtout ses nombreux hauts qui nous donneront assurément le goût de repartir avant longtemps, j'en suis convaincu!

En passant, est-ce que j'ai écrit au sujet de notre merveilleux printemps à Québec...?

Plus que 28 dodos...patience, patience!

 { LV/2R }

2 commentaires:

  1. Comme on dit souvent...Une mauvaise journée sur le vélo est toujours mieux qu'une journée au bureau.

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    Réponses
    1. Ch(è)r(e) ? Anonyme,
      Merci pour ce savant commentaire digne de Confucius auquel j'adhère à 100%!
      Je me souhaite seulement de connaître plus de bonnes journées sur le vélo que le nombre de mauvaises journées traversées au travail ces dernières années...mais ça, c'est du passé, pour l'instant du moins...

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