Sur la Corniche Président-Kennedy qui longe la côte
jusqu'au centre de Marseille
Vendredi, nous devons quitter notre appartement pour 10h.
Du moins c'est ce qu'on croyait jusqu'à ce que Paulette vienne nous visiter en soirée jeudi pour prendre des nouvelles de nos dernières journées mais surtout pour nous inviter à déjeuner/dîner avec elle et son fils avant notre départ.
Voilà une invitation qui ne se refuse pas.
Nous ne quitterons donc nos chaleureux hôtes que vers 15h finalement.
Quand on n'a pas trop peur de s'ennuyer, on écoute la chanson composée par François, notre beau-frère auteur-compositeur-interprète (entre-autres).
Il nous l'a chantée lors de notre dernier souper en famille, avant notre départ.
Pour ceux qui ne l'ont pas vue ou entendue, la voici avec un montage de photos de ceux qu'on aime, réalisé en grande partie pendant notre attente à l'aéroport de Montréal, en mai dernier.
À bientôt! On s'en vient. Bien hâte de vous revoir tous!
Parmi les personnes qu'on a hâte de retrouver et qui ne sont pas dans la vidéo,
il y a Colombe qu'Andrée et David espèrent bien visiter en arrivant pour lui dire un ultime au revoir.
Tout d'abord, tel que promis, la réponse à mon petit quiz d'avant-hier.
Merci aux quelques braves qui ont osé s'exprimer en public, mettant ainsi leur réputation de gens sérieux en péril. Quel courage, de vrais génies en herbe du cyclisme!
Après deux journées de température plus moche, nous étions impatients de reprendre nos montures pour aller au bout de la route qui passe tout prêt de notre airbnb, la Route de Sormiou.
Rien n'est plat par ici et nous commençons notre montée sitôt sortis de notre rue, elle-même très pentue. Notre destination est la Calanque de Sormiou et nous devons traverser un petit col pour l'atteindre.
Cours Mirabeau et la fontaine d'eau chaude ou moussue, alimentée par une source thermale (18°C).
Au départ, Aix n'était pas au programme car nous pensions plutôt aller à Cassis, sur la côte, pour camper et marcher dans les Calanques.
La température prévue pour la semaine et la bonne recommandation de mon parrain préféré qui y a séjourné deux semaines, il y a un an, nous ont incités à lui consacrer quelques journées.
Ça y est! That's it! Dernière journée de camping de 2016!
Cette nuit de dimanche est probablement notre 125è nuit sous la tente de l'année, incluant notre petite escapade en Floride et en Caroline du Sud de l'hiver dernier.
On aime bien mais on est quand même pas fâchés de passer à autre chose.
Samedi, nous avons comme objectif de nous rendre au village Les-Baux-de-Provence assez tôt pour éviter le trafic sur la petite route qui y mène.
Car trafic il y aura en cette superbe journée d'automne au ciel d'un bleu immaculé (ça s'peut tu ça du bleu immaculé?) mais un peu plus venteuse et frisquette à l'ombre des Alpilles.
La Provence continue de nous charmer chaque jour, en particulier lors de cette traversée des Alpilles, ou le ciel d'un bleu profond s'accompagne d'odeurs de pin et de romarin.
En attente de l'annonce du prochain quai d'embarquement
lors du transfert à Lyon pour notre dernier train.
Nous l'avons déjà dit, nous avons fait le choix de sauter la section de route qui longe le Rhône pour nous repositionner plus rapidement en Provence.
Les nuits sont de plus en plus froides, même dans le sud de la France mais nous voulons camper le plus longtemps possible avant notre semaine en appartement à Marseille.
Nous aimons bien dormir sous la toile mais il y a aussi la question financière.
Marc et Adeline, sur le perron de leur future maison à Our
Encore une fois, pour toute la semaine, nous avons été bénis côté température.
Ajoutez à cela de beaux panoramas, des conditions de vélo optimales et les retrouvailles d'amis cyclistes, et vous aurez une bonne idée des causes de notre sourire permanent.
Dimanche, petit matin nuageux mais on décide quand même d'aller vers l'emblématique grande roue pour enfin avoir une vue d'ensemble de cette ville aux multiples facettes.
Pas de ciel bleu pour nos clichés malheureusement mais un impressionnant tour de ville de 360° vers le haut.
The Bus, The Tube (métro), The Marche à pied: voilà le programme des prochains jours
Pour visiter Londres, rien de mieux que d'avoir sa Oyster Card, passe métro-bus, qui nous permet d'aller partout en très peu de temps.
À chaque fois qu'on ressort des souterrains du métro, on est catapultés dans une ambiance différente, que ce soit le quartier des affaires (City) ou des spectacles (Soho-Covent Garden) ou à quelques pas de Westminster.
Je ne pense pas l'avoir déjà dit (!) mais ces dernières semaines de vélo en route pour Colchester sont pour nous un genre de repos avant de reprendre le rythme de croisière un fois revenu sur le continent européen.
Notre séjour au camping de West Runton et à l'hôtel tout prêt nous permet de prendre une petite journée de congé pour aller visiter la belle ville de Cromer.
Nous prenons le train qui passe juste devant le Links hôtel et en 4 minutes on arrive en plein coeur de l'action.
Vraiment une belle façon de relier toutes ces petites villes entre elles, le train est omniprésent dans la vie des gens d'ici.
Avant de partir, j'ai préparé un petit kit d'assaisonnements pour avoir une base qui me permette d'agrémenter nos repas.
À la maison, j'utilise beaucoup d'herbes fraîches (ou congelées l'hiver) que je cultive dans mon potager. Sur la route, pour le côté pratique et le poids, j'ai choisi d'acheter des herbes et épices en enveloppes.
Cette semaine, nous continuons notre route vers le sud en longeant la côte est anglaise.
Après nos trois nuits à Mablethorpe, nous prenons la direction de Boston et traversons quelques petits villages côtiers à l'ambiance festive.
Plusieurs fêtes foraines sont en cours, des petits trains parcourent les villages et la côte, et on croise même des cirques ambulants comme on n'en voit plus au Québec depuis belle lurette!
Après notre traversée du pont Humber (dernière fois que tu lis ce nom, maman, promis!) tout en douceur, nous vivons une de nos plus belles et plus faciles journées sur la route.
Le soleil, un vent de dos, une belle route plate comme une crêpe et au bitume presque parfait tout le long. Juste WOW!
Une usine à Slush en cette chaude journée, pour le plaisir des petits et des grands!
En partant de Scarborough, nous avons une belle journée devant nous, mais un puissant vent d'ouest (de côté) vient compliquer les choses pour une bonne partie de la route.
Voici un petit tour rapide de notre résidence secondaire, ici en Europe.
Comprenez bien que je ne cherche vraiment pas à péter de la broue (à en jeter, pour nos amis français!) mais je pense qu'au niveau qualité-prix-location, on a un deal très dur à battre!
Après notre semaine de camping, nous avions besoin de nous poser pour quelques jours, question de profiter de certains conforts de la vie citadine et aussi pour travailler sur le blog si nous ne voulons pas accumuler trop de retard.
Tunnel sur la piste en sortant d'Edinburgh, et encore du soleil au bout!
Nous revoilà enfin!
Après plus d'une semaine sans pouvoir donner de nouvelles, voici la suite de notre aventure à vélo, dans les campings du sud de l'Écosse et du nord de l'Angleterre.
Nous avons eu de la difficulté à trouver de l'électricité (gratuite, du moins) et une connexion internet convenable pour mettre à jour notre blog.
Le matin de notre départ du camping de Linlithgow, le ciel est menaçant et le vent très fort, mais de l'ouest, ce qui est très bien pour nous qui nous dirigeons vers l'est.
Après une longue descente de presque 3 km, nous arrivons à ce qui sera notre route jusqu'au coeur d'Edinburgh: le chemin de halage qui longe le canal Union qui relie Falkirk à Edinburgh sur 50 km, à l'altitude constante de 73 mètres.
Musée Titanic et la rivière Lagan, en route pour prendre notre ferry entre Belfast et l'Écosse
Belfast est la porte de sortie entre l'Irlande et l'Écosse et nous avions prévu y passer un certain temps.
Des fois, la planification des étapes à venir, la température et notre envie de changer de décor font que nous passons trop vite dans certaines villes.
C'est le cas pour Belfast mais on réussit quand même à prendre le pouls en quelques heures.
Dublin est la première grande capitale européenne sur notre parcours.
Nous voulons vraiment prendre le temps de bien apprécier et découvrir cette belle grande ville historique et en même temps très moderne.
Tellement moderne qu'ici ils ont un superbe service de...tramway!
Oui Québec! Un tramway nord-sud ET est-ouest qu'ils sont en voie d'interconnecter en plein downtown...et c'est un peu le bordel dans ce secteur pour encore au moins 2 ans!
Notre arrivée à Galway se fait par la porte d'en arrière, mais quand même en plein trafic.
Comme ce n'est pas une très grosse ville, on se retrouve rapidement en plein coeur du centre-ville et en quelques minutes, nous trouvons l'entrée bien cachée de notre appartement pour les prochains jours.
Nous avons une chambre très petite, nous le découvrons en arrivant, mais l'appartement est bien équipé et très bien situé, à quelques pas du centre piétonnier de la ville.
Nous venons d'arriver à Galway cet après-midi, après une 3è longue journée de plus de 70 km en une semaine, côtes, vent et pluie inclus.
Je pense qu'on a vraiment besoin de cette pause urbaine d'une semaine (Galway, Dublin et Belfast) pour retrouver l'énergie d'affronter les éléments à nouveau dans notre prochain pays, aussi réputé pour son ensoleillement, et j'ai nommé l'Écosse!
Lorsque nous sommes montés vers le col Moll, juste après le Lady's view, il y avait une traverse de lutins. J'imagine que c'est là que M. Leprechaun a sauté dans mon sac de guidon.