Quand on n'a pas trop peur de s'ennuyer, on écoute la chanson composée par François, notre beau-frère auteur-compositeur-interprète (entre-autres).
Il nous l'a chantée lors de notre dernier souper en famille, avant notre départ.
Pour ceux qui ne l'ont pas vue ou entendue, la voici avec un montage de photos de ceux qu'on aime, réalisé en grande partie pendant notre attente à l'aéroport de Montréal, en mai dernier.
À bientôt! On s'en vient. Bien hâte de vous revoir tous!
Parmi les personnes qu'on a hâte de retrouver et qui ne sont pas dans la vidéo,
il y a Colombe qu'Andrée et David espèrent bien visiter en arrivant pour lui dire un ultime au revoir.
Tout d'abord, tel que promis, la réponse à mon petit quiz d'avant-hier.
Merci aux quelques braves qui ont osé s'exprimer en public, mettant ainsi leur réputation de gens sérieux en péril. Quel courage, de vrais génies en herbe du cyclisme!
Parfois à vivre ainsi sur la route, on peut avoir l'impression d'être un peu dans un monde parallèle, bien que nous soyons régulièrement en contact avec nos proches. Pourtant, la vie continue pour nous et pour tout le monde, avec son lot de joies, de surprises, d'inquiétudes ou de peines.
Environ 10 jours depuis que le printemps est enfin arrivé. Sept sorties de vélo et 300 km plus tard, on peut enfin constater que les vélos sont en parfaite condition. Tout ce qui nous manque, ce sont des routes en bonne condition pour nous permettre d'apprécier l'environnement dans lequel nous pédalons, ce qui n'est pas toujours évident compte tenu de l'état piteux de nos routes.
La date tant attendue arrive à grands pas, plus qu'un mois avant de quitter le confort de notre vie de banlieusards en sabbatique. Pour ma part, je ne sens pas trop de nervosité même si mes bagages sont prêts depuis au moins un mois, minimum! Le seul problème avec ce fait: une valise ouverte, c'est comme un puits sans fond, je passe mon temps à y rajouter ces innombrables petits cossins tellement indispensables.
Fin novembre, la companie est enfin vendue, beubye les camions, adieu le stress des pannes et des bad lucks, adios les faillites souvent prévisibles, arrivederci les calls toujours soi-disant urgents, et tutti quanti...
Hier nous avons annoncé aux employés le fin de notre collaboration ensemble. Malheureusement nous ne sommes pas parvenus à vendre l'entreprise en entier. Il faut dire que nous avions un délai plutôt serré. Il ne nous reste donc que l'option de cesser les activités et vendre les actifs en pièces détachées.
Fin mars et l'hiver ne montre toujours pas de signe d'essoufflement. Le froid a été particulièrement persistant cet hiver, rendant la gestion de l'entreprise de transport plus ardue qu'à la saison chaude. La mécanique diesel est frileuse et tous les systèmes des camions sont davantage susceptibles de présenter une défaillance par grand froid. David est épuisé par les sessions de déneigement qui s'ajoutent au travail régulier.
En ce 31 décembre 2014, réfléchir aux événements derrière nous et à tous les projets qui s'en viennent pour 2015 s'avère un exercice nécessaire et libérateur. L'année 2014 a été particulièrement difficile sur tous les plans alors nous espérons fortement que 2015 sera un nouveau commencement pour toute la famille. Plusieurs facteurs nous indiquent une mouvance vers de grands bouleversements.